Le tambour : le soutien des pas de danse

Le tambour est présent sur des gravures bretonnes depuis le XVIII° siècle, aux côté de la veuze, puis du biniou, et de la bombarde.

Entre les retours de guerres de l’ancien régime, révolutionnaires, puis napoléonniennes, les tambours ramenés lors des démobilisations ne manquaient pas. Les sonneurs ayant quelquefois emmené leurs binious avec eux, on peut supposer qu’on jouait des airs et danses du pays entre copains, et que l’habitude de jouer avec un tambour restait.

L’autre origine des sonneurs de tambour vient sans doute des garde-champêtres, qui avaient un tambour plus petit avec eux. C’est en général ce format de tambour qu’on voit sur les gravures.

Les tambouliners étant assez mal considérés par certains témoins, on peut supposer que l’origine garde-champêtre était la plus fréquente, parce que les techniques napoléonniennes étaient assez évoluées pour imposer le respechttp://pleinouest.org/wp-admin/post-new.php?post_type=page#t, et les campagnes assez longues pour bien les maîtriser.

N’ayant pas de témoignages précis, et encore moins d’enregistrements, on préfèrera s’inspirer des techniques d’ordonnance, qui devaient être couramment pratiquées à l’époque.

C’est en général le sonneur de tambour Dominique CHANTELOUP qui remplit cet office.

Le tambour d’ordonnance des origines a été remplacé par la caisse écossaise dans les bagadou.